Qui aurait cru que la famille Moubarak était à la tête d'une des plus grandes fortunes du monde, Hosni Moubarak qui, après presque un demi siècle de règne ne s'était pas gêné ces années durant à amasser une fortune colossale, estimée à 70 milliards de dollars (oscillant entre 40 et 70 milliards selon les estimations des avoirs et biens immobiliers répertoriés et non répertoriés). Ce docile serviteur des sionistes compte aussi dans ses poches environ 19 tonnes de plutonium brut d'une valeur de quelque 15 milliards de dollars déposés dans l'une des banques suisses. En plus de cela, il s'est payé aux frais des contribuables une dizaine de résidences et de biens immobiliers dans les villes et les cités les plus huppées du monde, comme Paris, Dubaï, Francfort, Madrid, Manhattan ou Beverly Hills. Et comme tout Président pilleur qui se respecte, les yachts ne sont pas en reste parmi ces «biens» frauduleusement acquis : le raïs et sa famille n'en possèdent pas un mais deux d'une valeur cumulée de 60 millions de dollars ! Toute cette fortune fut amassée par le Président égyptien déchu, selon cette revue, en se servant dans les caisses de l'Etat, mais aussi grâce aux accords militaires et économiques passés avec des pays tiers, pots de vin compris, en plus des partenariats avec des sociétés et institutions étrangères. Le «pauvre» Ben Ali n'a pu amasser jusqu'au 14 janvier que la bagatelle d'environ 50 milliards de dollars, alors que sa famille mafieuse avait la main sur quelque 40% de l'économie du pays. Les inventaires des biens pillés par la Régente, son docile Président et leurs acolytes ne sont pas en voie d'être clos. Pour Kadhafi, le futur prétendant à l'exil, sa fortune est estimée à environ 30 milliards de dollars selon les médias israéliens, tout comme son «collègue» sur la liste des partants, le Président yéménite Ali Abdallah Saleh. Rien que pour ce quatuor, leurs fortunes avoisineraient les 200 milliards de dollars et, si on y rajoute celles du Président syrien Bachar Al-Assad (de 30 à 40 milliards de dollars), et le reste de la junte du monde arabe, sans compter évidemment les fortunes des monarchies du Golfe, ce sont des centaines de milliards de dollars pillées au pauvre peuple arabe.