Sur fond de multiplication des cas d'atteinte à la liberté d'expression, la présidente du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, Nejiba Hamrouni, s'est fendu d'un communiqué sur sa page officielle Facebook où elle « déclare la guerre, une guerre sans merci contre toutes les pratiques fascistes qui visent la presse et les journalistes ». « Soyez prêts mes amis pour ne pas le regretter un jour » prévient Nejiba Hamrouni et de poursuivre que « nous sommes tous des Mourad Herzi contre l'emprisonnement des journalistes. Nous sommes tous des Sofiène Ben Farhat contre l'intimidation des journalistes et la pression exercée sur les médias. Nous sommes tous des Taeib Bouzid et des journalistes de médias publics conte les méthodes de Ameur Lâaryedh et ses semblables contre la main mise sur les médias publics ». Et pour la présidente du SNJT de conclure sa tirade en appelant à l'union sacrée : « D'une seule voix…une seule femme…un seul homme… pour la liberté de la presse, de l'expression et de la créativité ».