Face à la tempête déclenchée par les propos du président provisoire de la république, Moncef Marzouki, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations-Unies et où il épinglait sans ciller, l'armée égyptienne l'exhortant à libérer le président destitué Mohamed Morsi, il fallait bien que quelqu'un se résigne à calmer le jeu sans pour autant faire profil bas. Et c'est au porte parole de la présidence qu'est revenue cette délicate tâche. « La réaction de Moncef Marzouki était prévisible et il n'y a eu aucun effet de surprise » a déclaré Adnène Manser ce dimanche 29 septembre à l'agence TAP voulant ainsi clore la polémique et l'indignation provoquées par les propos de ce dernier. Il a ajouté que la position du président de la république n'a pas varié d'un iota étant donné qu'il a tenu les mêmes déclarations au mois de juillet 2013. Des déclarations qui n'avaient pas à l'époque suscité le courroux des autorités égyptiennes, a-t-il estimé soutenant que l'Egypte est actuellement en période de transition, constat amplement confirmé par Moncef Marzouki selon Manser.