TunisieNumérique vient d'apprendre que les forces de l'ordre sont en ce moment devant le domicile de l'homme d'affaires Kamel Létaïef, avec l'intention de l'arrêter conformément à un mandat d'amener qu'ils déclarent avoir reçu du juge d'instruction. Contacté par Mosaïque FM, l'avocat de l‘homme d'affaires s'est dit étonné de la tournure qu'ont prise les évènements, et raconte que son client a reçu une convocation devant le juge d'instruction pour le jeudi passé. Et comme cette convocation lui était parvenue la veille seulement, c'est-à-dire le soir du mercredi 30 octobre, ses représentants et avocats se sont trouvés dans l'impossibilité de se présenter devant le magistrat à temps. L'avocat précise, ici, que la loi stipule qu'une convocation dot parvenir au moins trois jours avant la date prévue de l'audience. L'avocat explique qu'il s'est empressé de demander un rendez-vous d'audience auprès du juge, mais qu'il n'a jusqu'à hier, obtenu aucune réponse. Il se dit, donc, étonné de voir les policiers investir le domicile de son client, un samedi après-midi munis d'un mandat d'amener. Mais il avoue qu'il n'est pas tant étonné par la descente de la police que par le fait d'avoir appris depuis hier vendredi au soir, sur les pages facebook gérées par les LPR, que la police allait arrêter Kamel Létaïef aujourd'hui, samedi. Comme il est étonné de l'acharnement du juge d'instruction à s'intéresser à son client, alors que l'enquête avait, depuis longtemps, conclu au fait que ce dernier n'avait rien à voir avec les fameux sms, de l'affaire du soit disant complot contre la sûreté de l'Etat, alors que celui dont la responsabilité a, réellement été démontrée dans cette affaire continue à ne pas être gêné, dans une allusion au plaignant, c'est-à-dire l'avocat Cherif Jébali, qui continue lui, à semer la zizanie et à dupliquer la médisance à travers sa page personnelle Facebook. L'avocat conclue donc, sur une note amère, celle de constater que les LPR, qui sont supposées avoir été dissoutes depuis longtemps, continuent à exister, et à sévir, et en plus, qu'elles semblent très au courant des projets les plus secrets de la police. C'est à se demander si ce ne sont pas elles qui décident à la place de tout ce beau monde et si elles ne répondent pas au doigt et à l'œil à l'avocat (déchu) Cherif Jébali?