Le personnel de la santé de la région de Sfax, et principalement, celui des deux hôpitaux de la ville, a eu droit à une surprise de taille, hier vendredi 29 novembre après la journée de grève réussie. Ils ont découvert leurs banderoles et les murs des établissements maculés de sang. Ils ont, immédiatement attribué ces menaces à des employés de l'hôpital opposés à la grève générale du 27 novembre. Les cadres de L'UGTT a estimé, pour sa part, que cet acte est de la pure intimidation, en réaction à leur grève réussie. Ils ont ajouté que ces pratiques leurs rappelaient un incident similaire, survenu en avril 2012, à l'hôpital Hedi Chaker. Ils accusent des partisans d'Ennahdha d'être à l'origine de l'attaque sur ordre du ministre de la Santé, Abdellatif Mekki. «Ce n'est donc qu'un épisode parmi d'autre des pratiques du ministre», ont-ils accusé.