Le général Ahmed Chabir a nié, lors de son audition par la cour d'Appel militaire de Tunis, ce jeudi 23 janvier, être au courant de l'infiltration des appareils sécuritaires tunisiens par les services de renseignements étrangers. Il a ajouté que ses déclarations faites, lors de son interview par Samir El Ouefi dans « Liman Yajro'o » étaient de simples conclusions personnelles, qui n'émanent pas d'informations sécuritaires détaillées. Le général Chabir maintient son témoignage de juin 2011, lors de sa convocation par le juge d'instruction dans l'affaire des blessés et martyrs de la Révolution de Tunis, Nabeul, Bizerte, Sousse, Zagouhan et Monastir. La Cour d'Appel a estimé que le général Ahmed Chabir n'a pas le droit de divulguer des informations dangereuses sur la sécurité nationale aux médias et qu'il est obligé de se tenir aux droits de réserve pour une durée de dix ans. Les avocats des blessés et martyrs de la révolution ont indiqué que le général Chabir a caché des secrets ce qui s'est passé lors de la révolution et qu'ils ont le droit d'intenter un procès à son encontre. L'audition du général Ahmed Chabir se poursuit à la Cour d'Appel militaire de Tunis.