La guerre « fratricide » des robes noires (entre les magistrats et les avocats) ne semble pas évoluer vers l'apaisement, bien au contraire, le conflit s'installe dans la durée, et a plutôt une tendance à la surenchère. Et comme pour ajouter de l'huile sur le feu, le juge d'instruction auprès du 14e bureau du tribunal de première instance de Tunis vient d'émettre un mandat de dépôt à l'encontre d'un avocat ayant agressé verbalement un agent d'une patrouille sécuritaire sur fond de son arrestation en état d'ivresse. Cet épisode survient après la décision prise par le bâtonnier de provoquer une assemblée urgente de l'ordre des avocats, pour étudier les moyens de faire cesser l'offensive subie par les avocats, suite à la décision judiciaire en rapport avec la convocation de cinq avocats, à comparaitre sur fond de l'agression d'un magistrat.