L'écrivain et philosophe, Bernard Henri Lévy, est revenu une nouvelle fois sur l'accueil hostile qui lui a été réservé en Tunisie le 31 octobre dernier. Dans un entretien accordé au journal « Nice matin », BHL a regretté « un lynchage 2.0″ dans un pays qu'il pensait « un exemple de tolérance et de modération dans le monde arabe ». Il a, par ailleurs, commenté la campagne présidentielle en égratignant le candidat Béji Caïd Essebsi. « On a demandé à l'homme qui va sans doute gagner [Béji Caïd Essebsi] ce qu'il aurait fait si Bernard-Henri Levy était entré, lui Président, en Tunisie. Il a répondu : « Je le vire! Je n'aurais pas eu d'état d'âme… « C'est terrible! La Tunisie, avec des propos comme celui-là, se tire une balle dans le pied », a tancé BHL. Artisan de l'intervention militaire en Libye et farouche défenseur de l'Etat d'Israël, l'écrivain et philosophe, Bernard Henri Levy a été accueilli, en plein marathon électoral, par une vague de protestations. Il s'est résigné, dans la foulée, à quitter la Tunisie dans les heures suivant sa réunion avec des personnalités libyennes.
