Dans un entretien au journal français « Nice Matin », Bernard Henri Lévy est revenu sur l'accueil qui lui a été réservé en Tunisie. Pour lui, il s'agissait d'un « petit lynchage 2.0 ! ». Il a ajouté : « Je pensais qu'elle était, dans le monde arabe, un exemple de modération, de tolérance. Eh bien elle a révélé, là, un visage sinistre : antisémitisme, conspirationnisme, lâcheté des gouvernants, bêtise : tout y est passé… ». BHL a également été questionné sur l'élection présidentielle tunisienne. Le penseur a choisi d'axer sa réponse sur Béji Caïd Essebsi en disant : « On a demandé à l'homme qui va sans doute gagner [Béji Caïd Essebsi] ce qu'il aurait fait si Bernard-Henri Levy était entré, lui Président, en Tunisie. Il a répondu : « Je le vire! Je n'aurais pas eu d'état d'âme. Je ne chercherai pas dans ma veste le droit de l'homme numéro 1 ou 3 ou 4 avant de prendre ma décision. » C'est terrible! La Tunisie, avec des propos comme celui-là, se tire une balle dans le pied. »