Une Instance censée faire la lumière sur les exactions du passé saura-t-elle exonérer les turpitudes de sa propre présidente? La récente affaire des archives de la présidence et la tentative de Sihem Ben Sedrine de s'en emparer a ressuscité la controverse qui a accompagné son avènement. De part la mission réelle dont doit s'assigner l'IVD, le débat s'agite autour de la neutralité et la compétence de ses membres et plus particulièrement sa présidente, Sihem Ben Sedrine à établir les responsabilités et à rendre la justice pour permettre la réconciliation tel que le stipule la justice transitionnelle. Les velléités dont restent animée Sihem Ben Sedrine et la démission récente de plusieurs ténors de l'IVD interrogent vivement sur la capacité de cette instance à résister à tous ces soubresauts. Si les dirigeants actuels n'ont jamais caché leurs réserves sur la formule actuelle de l'IVD, plusieurs voix s'élèvent pour le remplacement de Sihem Ben Sedrine. Le maintien du processus de la justice transitionnelle, quoi que tardive, fait l'objet d'un consensus mais des discussions semblent actées quant au changement de certains chapitres et de sa présidente. Des sources sûres confient que la présidence de l'Instance sera confiée à une personnalité politique indépendante et qui rencontre l'adhésion de toute la classe politique.