Décidément notre compagnie aérienne nationale n'en finit pas de gaffer, et n'apprend, apparemment, pas de ses erreurs, à moins qu'elle ne le fasse exprès ! En effet, la direction de la compagnie n'en finit pas, et cela dure depuis, déjà, trois ans, de refaire la même gaffe en programmant ses activités, et en lésant à chaque fois, les meilleurs vols qu'elle a, en termes de rentabilité et en termes de taux d'occupation des sièges de ces vols. Ainsi, et au mois de mars de chaque année, depuis trois ans, la direction de Tunis Air, en charge des programmes des vols, décide, personne ne comprend, toujours pas, pourquoi, de décaler un vol hyper-important entre Tunis et Alger. Car il faut savoir que parmi tous les vols, assurés par les deux compagnies tunisienne et algérienne, qui relient les deux capitales Tunis et Alger, les deux vols les plus rentables et les plus empruntés par les passagers, pour ce qui est de la Tunis Air, sont celui d'Alger – Tunis de jeudi soir, et celui de Tunis – Alger de dimanche matin. Ces deux vols sont, presque toujours, complets, et sont empruntés par les nombreux hommes d'affaires tunisiens qui opèrent ou qui prospectent sur l'Algérie, mais aussi par les officiels tunisiens en mission dans la capitale algérienne, qui sont habitués à parti vers Alger le dimanche matin, pour être d'aplomb pour le début de la semaine en Algérie, et reviennent après leur travail, par le vol de jeudi en fin d'après midi, la veille du week-end en Algérie. Et on n'arrive pas à s'expliquer pourquoi la direction de Tunis Air décide en début de mois de mars de chaque année, de décaler le vol Tunis – Alger de dimanche matin au dimanche soir, faisant perdre une journée de travail en Algérie aux passagers, qui se trouvent, du coup, obligés de se rabattre sur le vol d'Air Algérie du samedi soir, avec ce que cela leur coûte comme frais d'hébergement et autres pour une nuit supplémentaire. Et à chaque fois que cette décision est annoncée, les usagers de ce vol protestent et font circuler, entre eux, une pétition qui fait changer d'avis la compagnie, qui fait revient sur sa décision. Ce qui est, en soi, louable. Mais là où çà devient « burlesque », c'est quand cette même personne au sein de la même direction de la même compagnie, se permet de refaire la même « gaffe » l'année suivante, et celle d'après. Et comme à chaque fois, il faut attendre la pétition de protestation pour voir les choses revenir à leur cours normal. C'est à croire que cette personne, qui prend ces décisions, est isolée dans un bureau sans aucun contact avec la réalité, ni avec les chiffres de la compagnie, et n'a aucune connaissance des performances des différents vols, ni de leur rentabilité, et qui ne peut, ou ne veut, pas retenir les leçons de ses gaffes antérieures, et qui refait la même erreur sur trois ans consécutifs, et qui attend de se faire remonter les bretelles par sa hiérarchie quand les passagers mécontents se mettent à protester. Ou alors, il s'agirait d'une personne qui ne voit pas d'un mauvais œil, les allers et venues des hommes d'affaires tunisiens en Algérie, ou qui serait, carrément, contre les projets de coopération et d'investissement entre la Tunisie et l'Algérie, allant, de ce fait, à l'encontre des souhaits et des intérêts des deux Etats frères.