Le présentateur de télévision, Samir El Wafi a déclaré mercredi au moment où démarrait, au Tribunal de première instance de Tunis, le procès de Wassim Hérissi et des deux producteurs Moez Ben Gharbia et Abdelhak Toumi placés en détention depuis le 12 mars 2015, qu'il sera auditionné demain jeudi. Dans une déclaration à Shems Fm, Samir El Wafi a refusé de nommer les services compétents qui vont l'interroger, se contentant d'indiquer qu'il s'agit d'une « brigade déterminée ». Il démenti l'information selon laquelle il ferait l'objet d'une interdiction de voyage mais il a reconnu qu'il se pourrait qu'il soit accusé après son audition dans ce qui paraît de plus en plus comme un imbroglio politico-juridico-médiatique. Evoquant l'affaire, il a affirmé que « certains avocats de Ben Gharbia, Migalo et Toumi, cherchent à salir sa réputation pour faire paraître leurs clients dans la posture d »héros ». »Ne cherchez pas m'incriminer dans cette affaire pour innocenter mes collègues à qui je souhaite qu'ils retrouvent rapidement la liberté », a-t-il déclaré, indiquant que certains médias aussi évoquent son nom et portent des jugements alors que la justice ne s'est pas encore prononcée sur l'affaire. Il a ajouté qu'il a plusieurs différends avec le présentateur Moez Ben Gharbia qui s'est lancé dans une affaire de règlement de comptes. « Je prouverai que dans cette affaire Ben Gharbia a essayé de se venger de moi », a-t-il insisté.