Le Syndicat national des journalistes tunisiennes a refusé les condoléances des autorités libyennes après la confirmation, hier, de la mort des deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nedhir Ktari. Dans un communiqué diffusé dans la soirée du 29 avril, le SNJT a affirmé qu'il rejettera ces condoléances tant qu'il n'aura pas obtenu des preuves tangibles sur leur mort. Le SNJT a, par ailleurs, fustigé la manière dont l'information a été divulguée à travers les médias estimant qu'il aurait été plus judicieux d'en alerter officiellement les autorités tunisiennes. Le SNJT a, par ailleurs, dénoncé l'immobilisme des gouvernements successifs, lesquels ont abandonné cette affaire et laissé croire à la libération des deux journalistes.