Le ministère des Affaires étrangères n'a reçu aucune contestation ou mise en garde officielle contre la construction d'un mur frontalier entre la Tunisie et la Libye. Intervenu, lundi, sur la Radio nationale, le chef de la diplomatie tunisienne a affirmé que son département n'a pas reçu d'avertissement ou de menace de la part des organes officielles du gouvernement de Fajr Libya. Les positions des milices ne représentent pas la position officielle du gouvernement de Tripoli, a indiqué Taeïb Baccouche en se gardant de tout commentaire sur le communiqué du Conseil supérieur des révolutionnaires libyens, qui a mis en garde contre une « décision unilatérale » et dénoncé une « atteinte flagrante à la souveraineté libyenne ».