Le secrétaire général de Nidaa Tounès a appelé à la création d'une haute commission pour le traitement de la crise libyenne. « Je pense que l'état tunisien n'a pas mis en place une stratégie globale, cohérente et équilibrée sur le conflit libyen au vu de sa complexité ». Rapportés par le journal londonien « Al Arab », les propos de Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement Nidaa Tounès et ancien conseiller politique du président de la République, Béji Caïd Essebsi, referment une critique à peine voilée au rôle de la diplomatie tunisienne. C'est à cet effet que Mohsen Marzouk préconise la création d'une haute commission qui outrepasse le ministère des Affaires étrangères en s'élargissant à d'autres département pour la gestion de la crise libyenne. Selon le journal « Al Arab », le secrétaire général de Nidaa Tounes insiste sur la nécessité d'inclure les ministères de la Défense, de l'Intérieur outre la participation d'hommes d'affaires dans l'élaboration de la stratégie. « Le ministère des Affaires étrangères accomplit son rôle dans le cadre des dispositions internationales (…) mais cette crise ne relève pas uniquement de la diplomatie. Les relations non diplomatiques peuvent parfois se révéler plus efficientes que la diplomatie », défend Mohsen Marzouk. Au sujet des relations tuniso-algériennes, Marzouk affirme leur excellence et souligne qu'elles ne se sont jamais mieux portées. « J'ai été reçu récemment par l'ambassadeur algérien à Tunis et des accords importants ont été signés, les quels témoignent de l'étroite coopération entre la Tunisie et l'Algérie », soutient Mohsen Marzouk.