Vladimir Poutine, le président russe vient de frapper fort et précis. Alors qu'il était à New York, pour justement, discuter, entre autres de la position commune à adopter par la communauté internationale face au conflit qui est en train de dégénérer en Syrie, Poutine a voulu frapper un grand coup, en prenant tout le monde de vitesse et en montrant au onde entier, qu'il tient à jouer, en Syrie, le rôle qu'il veut bien que çà soit le sien. Il a fait savoir, tout haut, qu'il n'a nullement l'intention de jouer au figurant, dans la tragi-comédie que mettent en scène les USA avec leurs alliés indéfectibles, qui adorent, à ce qu'il parait, jouer aux pompiers pyromanes, en mettant le feu à une région entière, en y ajoutant toujours plus d'essence, et en prétendant tout faire pour éteindre le sinistre, fruit de leurs manipulations machiavéliques. Poutine a dit NIET à tout cela, et il a été on ne peut plus clair : Il a depuis, déjà, quelques jours renforcé sa présence militaire sur le terrain en entreprenant carrément, l'édification d'une énorme base militaire au vu et au su de tout le monde, sans se cacher le moins du monde. Ensuite il a réussi sa tocade imparable en sortant avec un timing assassin, son tiercé gagnant, à savoir : il a obtenu le feu vert de son parlement pour user de sa puissance de frappe militaire en dehors des territoires russes, Bachar Al Assad n'en demandait pas plus, pour monter au créneau et demander publiquement l'assistance militaire russe pour combattre DAECH, et le voila parti pour entamer sa guerre contre DAECH ou, plutôt, sa guerre de soutien de son allié Bachar, en opérant une série de frappes aériennes qui ont touché en plein cœur l'organisation terroriste de DAECH, dont il a toujours attribué la « paternité » à Obama et ses alliés. Du coup, les choses ne seront jamais plus comme elles étaient avant, dans le moyen orient, et tout le processus entamé il y a déjà cinq ans et que certains avaient baptisé « printemps arabe » va être revu de fond en comble. Mais ce n'est pas tout ! Oh que non ! Car ce qui s'est passé aujourd'hui est bien plus important et plus grave que ne le pensent certains, et ce pour deux raisons, au moins : D'abord, parce que Poutine a, pour la première fois depuis la deuxième guerre, fait parler la poudre dans un conflit international, et il l'a fait avec beaucoup de maestria et surtout de détermination. Ensuite parce que le feu vert demandé, et obtenu, par Poutine de son parlement, est sidérant. En effet, le parlement de la confédération russe donne l'autorisation à Poutine d'user de la puissance militaire russe « EN DEHORS DE LA RUSSIE », point barre. Oui, sans aucune restriction ni de lieu ni d'ennemi. Ce qui laisse croire que Poutine semble bien déterminé à aller jusqu'au bout dans son « affaire », et il doit, éventuellement, prévoir certaines réactions de la part des occidentaux, notamment ceux qui ne jurent que par l'oncle Sam, au point de ne point craindre le ridicule. Et là, Poutine, mine de rien, il a obtenu le feu vert de son parlement pour aller clouer le bec à qui il veut, où il veut, et quand il veut ! On serait en train d'entendre le crissement de la porte de l'antichambre d'une troisième guerre planétaire que çà ne serait nullement étonnant !