Intervenant en séance plénière lors de la plénière du mercredi 2 décembre 2015 à l'ARP, la députée du Courant démocratique, Samia Abbou, en a profité pour adresser un message à l'ex-ministre du Tourisme dans le gouvernement de Mehdi Jomâa, Amel Karboul en citant le proverbe dont la transposition en français indique qu' »une femme libre, même affamée, ne renoncera pas à son honneur et à sa dignité ». On rappelle que dans un discours prononcé par Karboul lors des TEDX de Berlin, l'ex-ministre du Tourisme avait indirectement accusé le peuple tunisien d'antisémitisme sous prétexte que son idée d'accepter les pèlerins juifs de partout dans le monde, y compris Israël, avait été rejetée par l'opinion publique en Tunisie. Amel Karboul s'est présentée devant ses auditeurs en tant que victime en affirmant qu'elle avait peur pour ses enfants et « qu'elle était sous garde rapprochée 24 heures/7 jours même au moment d'aller au lit ». Les Tunisiens gardent à la mémoire l'image de Amel Karboul au bord des larmes, l'air désemparée et perdue lors de la séance de vote de l'Assemblée constituante sur le gouvernement de Mehdi Jomâa alors qu'elle était épinglée sur une voyage en Israël qu'elle a tenté de justifier en affirmant qu'elle s'était rendu pour aider les Palestiniens, un argument qui avait plaidé en sa faveur alors qu'elle risquait d'être recalée pour le poste ministériel. L'image qui restera aussi gravée dans l'esprit des Tunisiens est cette avidité sans précédent et une soif excessive de médiatisation que l'éphémère ministre du Tourisme a laissé entretenir lors de son cours passage dans ce département.
