Le ministère public auprès du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a ordonné l'ouverture d'une information judiciaire contre toute personne qui serait impliquée dans un meurtre, tentative de meurtre ou dans des crimes terroristes, et ce à la suite de l'attentat qui a secoué, jeudi soir, la ville française de Nice, a annoncé le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis Sofiène Selliti. Dans une déclaration à la TAP, Selliti a précisé que le premier juge d'instruction près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme est chargé de l'affaire conformément à l'article 83 de la loi organique relative à la lutte antiterroriste et au blanchiment d'argent. Cette loi, a-t-il précisé, permettra au tribunal de première instance d'examiner les crimes terroristes commis en dehors du territoire national et contre des personnes et des intérêts tunisiens. Au moins trois citoyens tunisiens figurent parmi les victimes de l'attentat terroriste survenu, jeudi soir, à Nice (France). Selon des médias français, l'auteur de l'attaque qui a fait 84 morts et 18 blessés, serait français d'origine tunisienne.