Dans un référendum sur l'accord de paix signé avec le chef des rebelles de FARC, le peuple dit son mot et rejette le pacte. Alors que le président colombien Juan Manuel Santos s'attendait à assurer « la plus grande légitimité » à l'accord signé avec Rodrigo Londono chef des forces armées révolutionnaires de Colombie, le peuple, à 50,23% dit non. La guérilla, en guerre contre l'armée officielle depuis sa formation en 1964 semble avoir causé trop de dégâts durant plus d'un demi-siècle pour être acceptée et intégrée dans la vie politique. Notons que l'accord stipulait l'intégration de l'organisation en tant que parti politique en échange de la paix. Par ailleurs, le cessez-le feu sera maintenu et un dialogue avec toutes les forces politiques aura lieu aujourd'hui dans le but de « décider du chemin à suivre ».