Les frères musulmans, les mouvements salafistes, et par delà, les pays et entités qui les financent et les soutiennent, semblent aller au devant de jours maussades et au devant d'une période à très grande turbulence. En effet, le radeau qu'ont enfourché les islamistes de tous bords, comme les frères musulmans et salafistes, avec l'aide de puissances étrangères, pour surfer sur la vague du « printemps arabe » et accéder au pouvoir dans de nombreuses contrées arabes, au grand bonheur de leurs donneurs d'ordres, ce radeau, après avoir traversé de vertes vallées ombragées et fleuries, semble, depuis quelques semaines pris dans le torrent et en déperdition de vitesse, comme inéluctablement attiré sans aucune possibilité de s'en sortir, vers de tumultueuses cascades qui menacent grondantes de tout broyer et tout disloquer, du radeau et de ses « passagers ». Cette subite accélération du cours des choses, les frères ont été les premiers à la ressentir. Ils en auraient été avertis par leurs soutiens à l'étranger, quand ils se sont rendu compte que, contrairement aux attentes des plus prestigieux cabinets de statistiques et des plus influents des médias, les principaux mentors du printemps arabe et de ses « conséquences » ont perdu et que c'est Donald Trump qui gagnait et qui allait « prendre les choses en main ». Or ce que promet Trump, et ce qu'il a toujours promis, durant sa tonitruante campagne, est loin d'être de la rigolade pour les islamistes et leurs alliés. Il promet d'anéantir les salafistes, Daech, les frères musulmans et leurs soutiens dans la région, allant jusqu'à promettre le cachot aux fomenteurs de tout ce cirque que sont pour lui, Obama, Hillary Clinton et leurs alliés européens, envers les quels il n'a pas du tout été tendre, dans ses discours. Avec l'apparition de ce spectre menaçant, les islamistes commençaient à redouter le pire, et ont commencé à prier leurs « dieux », entre autres le magnat George Soros, pour les sortir de cette mauvaise passe. Ce que ce dernier s'est empressé de faire, ou d'essayer vainement de faire, en mobilisant des manifestations dans plusieurs villes des USA, pour mettre la pression sur le président fraichement élu. Mais il semblerait que, pour le moment, çà ait été peine perdue. Or ne voilà-t-il pas que comme un malheur n'arrive jamais seul, la France à emboité le pas aux USA, et le principal « ami » des rebelles islamistes des « révolutions du printemps arabe », en l'occurrence, Nicolas Sarkozy, se fait éjecter dès le tour des primaires des élections présidentielles de l'année prochaine. Et le meilleur, c'est que, tout comme Trump, François Fillon, qui risque fort de devenir le prochain président des français ne tient pas dans le cœur les islamistes et les salafistes, et encore moins leurs soutiens dans la région. Et il ne s'en cache pas, ayant déjà annoncé la couleur lors de sa dernière campagne quand il avait annoncé, en septembre dernier : «Je veux la dissolution immédiate de tous les mouvements qui se réclament du salafisme ou des Frères musulmans, parce qu'ils défendent des idées qui sont contraires à nos valeurs». «J'ai réclamé le contrôle administratif du culte musulman, et l'interdiction de son financement par l'étranger tant que son intégration dans la République ne sera pas achevée». Ce qui, en soi, n'augure rien de bon pour les islamistes. Et si on ajoutait à cela, le fait que, tout comme Trump, Fillon ne cache pas son amitié et son respect pour le président russe Vladimir Poutine, la bête noire des islamistes, on peut bien comprendre que ces derniers, avec toutes les sectes et confréries qui orbitent dans leur nébuleuse, aient, depuis quelques semaines, pour ainsi dire, quelques difficultés à s'endormir. D'aucuns d'entre eux ont commencé à « négocier » une sortie de secours, en l'occurrence, les frères d'Egypte qui ont « sollicité » pour la première fois de leur existence, une médiation, en vue d'une réconciliation avec le pouvoir égyptien, représenté par le président Sissi, leur ennemi juré et leur pire cauchemar depuis quelques années. Toujours est-il, qu'il y a, dans l'air, comme un processus qui s'est déclenché, à travers le monde et qui prédit d'une fin d'ère qui s'annonce pour très bientôt.