En France, quelques maires des Républicains ont répondu favorablement à l'appel à la censure d'une campagne de prévention contre le SIDA, lancée le 19 novembre et jugée contraire à la moralité. En effet, bien que la campagne qui porte le slogan « Aimer, s'éclater, s'oublier. Les situations varient. Les modes de protection aussi », soit une campagne soutenue par le gouvernement, les avis n'étaient pas unanimes la concernant. Sa mise en avant de couples homosexuels a provoqué l'indignation des Associations Familiales Catholiques qui ont appelé la classe politique à agir : «Nous demandons aux maires des communes de France de prendre leurs responsabilités en faisant retirer ces affiches qui troublent et indignent les familles tout en dévalorisant l'image des personnes homosexuelles ». A Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, le maire (LR) Bruno Beschizza a interdit la campagne estimant que les affiches sont « contraires aux bonnes mœurs et à la moralité » et qu'elles « portent atteinte à la dignité au risque de heurter la sensibilité de l'enfance et de la jeunesse ». A Angers, le maire (LR) Christophe Béchu a retiré les affiches en expliquant qu'elles ont « suscité un grand émoi auprès de nombreux Angevins ». Ces initiatives ont été critiqué par des internautes, notamment certaines figures de la gauche française à l'instar d'Ian Brossat, qui considérait le boycott de la campagne comme le signe d'une «épidémie de connards moyenâgeux». De leur côté, les ministres Marisol Touraine, Laurence Rossignol et Harlem Désir ont affiché leur soutien à la campagne via le hashtag #LoveisLove.