Lundi le 9 janvier 2017, le conseiller du chef du gouvernement chargé d'une partie des dossiers sociaux Bilel Essayed a indiqué que le nombre total des bénéficiaires de l'amnistie générale embauchés dans la fonction publique s'élève à 5850. Sa déclaration s'inscrit dans le cadre de son audition par la commission parlementaire des martyrs et des blessés de la Révolution. Par ailleurs, le conseiller a fourni plusieurs chiffres intéressants concertant les compensations. En effet, il a indiqué que les compensations directes ont atteint les 30 millions de dinars, une somme qui a été payée totalement par le Qatar sous forme de don. 5850 amnistiés ont par ailleurs été embauchés dans la fonction publique tandis que le nombre des bénéficiaires des compensations indirectes payées par l'Etat a atteint les 2729 personnes. De manière générale, 11000 personnes ont bénéficié de diverses façons des compensations qui se sont élevées à 119 millions de dinars. 2268 ont été réhabilités au parcours professionnel parmi les inscrits à la CNRPS, 461 parmi ceux inscris à la CNSS. D'autres encore ont reçu de l'argent en 2011 de la part du ministère des Droits de l'homme et de la justice transitoire. Il a été précisé que la somme de 119 millions de dinars a été observée dans les comptes des bénéficiaires dans les caisses sociales dans le cadre de la « réhabilitation du parcours professionnelle des amnistiés ». D'ailleurs, l'Etat s'est engagé à payer les indemnités sociales des fonctionnaires suspendus sous le régime de Ben Ali. Notons enfin qu'un différent entre l'IVD et le ministère des Finances existe autour de « la caisse de compensation des victimes de la dictature parmi les bénéficiaires de l'amnistie générale ». L'Instance réclame une participation fixe de l'Etat que ce dernier refuse en attendant une décision de la justice qui l'engagerait à payer.