A l'occasion de la première session des Journées musicales de Carthage (JMC), qui se tiendra du 18 au 25 décembre 2010, un colloque international sur « l'Industrie musicale et les Technologies modernes, a été organisé à Tunis, les 20 et 21 décembre. Lors de ces journées, plusieurs communications ont été faites par des spécialistes et des professeurs universitaires. M. Samir Becha, musicologue et maître assistant à l'ISMT a indiqué que l'identité musicale n'est pas statique mais s'ouvre sur les différents modes de composition, faisant remarquer que le recours aux technologies modernes ne doit pas occulter l'apport de la musique traditionnelle. Dans une communication intitulée "l'Education musicale et les technologies modernes", M. Khalil Hafhouf, inspecteur principal de l'éducation musicale au ministère de l'éducation, a mis l'accent sur la nécessité d'utiliser les technologies modernes dans l'enseignement musical à l'intérieur de la classe, de manière à exhorter l'élève à s'intéresser à la matière musicale, saluant, par ailleurs, l'effort déployé en Tunisie pour généraliser l'utilisation des supports numériques et la production des logiciels. De son côté, M.Ridha Ben Mansour, docteur en musicologie, a estimé que les logiciels de musique contribuent à encourager les jeunes à apprendre les règles et les fondements de la musique. Dans le même ordre d'idées, M. Helmi Ben Nessir a précisé que les nouvelles technologies favorisent l'accès de l'étudiant à l'enseignement à distance, voire à la production musicale. D'autres orateurs ont souligné, à juste titre, lors de ce colloque, que l'utilisation des technologies modernes a généré des problématiques d'un type nouveau, aux plans économique et juridique, citant notamment les questions liées à la protection des droits de la propriété intellectuelle, littéraire et artistique.