Les frères musulmans sont sur les dents, depuis l'élection de Donald Trump à la maison blanche. Celui-ci a, en effet, promis de les classer comme groupe terroriste, en préparation d'actions contre la confrérie, en vue de la « liquider ». Les frères musulmans sont en train d'unir leurs efforts afin de contrer ce vœu de Trump. Le leader des frères Al Qotb Araby, a annoncé que la confrérie redoute les efforts de Donald Trump ainsi que ceux de ses aides, aussi bien au département d'Etat qu'à la sûreté fédérale, pour faire adopter par le sénat et le parlement, un texte classant la confrérie comme organisation internationale terroriste. Le responsable des frères a déclaré qu'ils ne vont pas se laisser faire, et qu'ils comptent sur les manipulations qu'ils vont opérer auprès de l'opinion publique mondiale. Il a déclaré qu'ils ont déjà commencé à « exploiter » voire, même, à susciter des manifestations anti-Trump, dans les grandes capitales occidentales, et même aux USA. Ces manifestations et cette mobilisation de l'opinion publique pourrait, espèrent-ils, rendre la tâche de Trump difficile pour convaincre les élus américains à adopter des sanctions contre la confrérie. Ils comptent aussi, faire passer, aux yeux du monde, la position de Trump vis-à-vis de la confrérie, pour une facette de sa « haine » contre les musulmans et les arabes. Sur un autre plan, Al Qotb a déclaré que les frères ont réussi à « obtenir » un rapport qui leur est favorable, et qui a été établi par l'ancien ambassadeur britannique en Arabie Saoudite, et qui conclue au fait que les frères ne représentaient pas de réel danger sécuritaire pour le royaume. Il a ajouté que la confrérie œuvrait à utiliser ce rapport pour forcer une décision en leur faveur de la part des élus britanniques, dans l'espoir d'influencer la décision de leurs homologues américains. Al Qotb a ajouté que la confrérie compose avec l'opposition américaine pour maintenir la pression sur l'équipe de Trump, en persistant à faire financer des manifestations qui lui sont hostiles, à travers le pays. Au total, bien que la peur ait été évidente à travers les propos de ce leader des frères, des menaces de Trump de les mettre au ban du monde, le discours de la confrérie n'en demeure pas moins confiant, en leur capacité, notamment financière, à manipuler l'opinion d'une bonne partie du monde pour contrecarrer les projets de la nouvelle équipe américaine envers eux. Et ils vont, même, jusqu'à assurer que la campagne que veut mener Trump contre eux, ne sera pas aussi facile qu'il ne le pensait, et qu'elle va buter contre leur travail de manipulation, appuyé, parait-il par des fonds inépuisables. Et ce sont justement, ces fonds que la confrérie veut préserver, et qui risqueraient d'être confisqués, si jamais Trump réussissait à les classer comme organisation terroriste. Reste à savoir s'ils vont avoir le bras aussi long qu'ils le prétendent, et si leurs soutiens en Europe et même aux USA ne vont pas leur fausser compagnie devant la puissance de la campagne que compte mener la maison blanche à leur égard.