Le ministère des Affaires étrangères indique, dans une note, qu'il est désormais possible de se rendre en Tunisie en « observant la prudence recommandée ». Le ministère belge des Affaires étrangères a partiellement révisé ses restrictions de voyage vers la Tunisie. Dans une mise à jour de ses conseils aux voyageurs datant du 23 février, le département belge des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement a recommandé la plus grande prudence à ses ressortissants qui se rendent en Tunisie. « A la condition d'observer la prudence recommandée, les voyageurs peuvent se rendre à Tunis sur l'axe côtier Mahdia-Monastir-Sousse-Hammamet-Nabeul-Tunis- Bizerte », lisait-on jeudi. Cependant, « les déplacements sont formellement déconseillés dans les zones frontières avec l'Algérie à l'ouest de l'axe Tabarka- Jendouba- Le Kef- Kasserine-Gafsa-Tozeur, et dans les zones frontalières avec la Libye au sud de l'axe Tozeur-Kébili-Matmata-Médenine-Zarsis ». « Les voyages non-essentiels sont également déconseillés sur le restant du territoire tunisien », précise le MAE belge. Le ministère qualifie la menace terroriste de « très élevée » et juge la probabilité de surgissement « d'un évènement sécuritaire de nature terroriste très élevée ». « Les risques liés aux activités des réseaux terroristes djihadistes persistent, notamment en raison du retour en Tunisie d'anciens combattants de Daech« , note le MAE belge rappelant, par ailleurs, que l'état d'urgence a été prorogé jusqu'au 17 mai 2017.