L'Union patriotique Libre (UPL) a fait part jeudi 9 mars 2017 de ses craintes que les menaces de morts reçus par son président Slim Riahi ne soient motivées par ses criques envers la situation politique dans le pays notamment depuis qu'il a rejoint l'opposition en claquant la porte du gouvernement d'union nationale. Dans une déclaration ce jeudi le 9 mars 2017 à Tunisienumerique, la chargée de presse de l'UPL, Yosra Mili, a indiqué que le président du parti a reçu plusieurs menaces de mort dernièrement dont les plus importantes ont été lors de la rencontre entre le Club Africaine (CA) dont il est le président et le PSG le 4 janvier 2017 et durant une interview qu'il donnait devant le siège de parti lorsqu'il a été averti d'un danger sur sa vie ce qui l'a contraint à rentrer dans son bureau. Yosra Mili a ajouté qu'une lettre par poste a été envoyée au bureau de Riahi contenant des photos de lui avec la tête coupée et une copie d'un entretien accordé à un hebdomadaire dans lequel il a critiqué la politique du Mouvement Ennahdha. Dans cet entretien Slim Riahi a affirmé «l'existence de plusieurs symboles dans le parti Ennahdha qui arracheront le leadership de Rached Ghannouchi, à savoir, Abdelhamid Sallabi, Adellatif Mekki, Samir Dilou, Ali Laarayedh qui représentent le véritable Islam politique qui doit être présent sur la scène politique avec ses thèses ». Mili a précisé que le rythme de ces menaces s'est élevé depuis que Slim Riahi s'est démarqué du Document de Carthage dont il a dit qu'il ne l'engage en rien et qu'il a rejoint l'opposition. La chargée de la presse de l'UPL que les services de sécurité ont entamé une enquête à ce sujet, formulant l'espoir du parti qu'il n'y ait pas d'autres partis politiques dernière ces menaces notamment après l'annonce de Slim Riahi qu'il a déchiré le Document de Carthage. Cette déclaration a été suivie par la décision de la présidence du gouvernement de lever la protection rapprochée et qui est maintenant assurée par le ministère de l'Intérieur. «Nous espérons que l'interview de Slim Riahi publié dans un journal privé et dans laquelle il a évoqué la situation interne du Mouvement Ennahdha et donné son avis sur ses dirigeants, n'est pas à l'origine des menaces de mort».