Le 10 mars 2017, la Cour constitutionnelle de la Corée de sud a décidé à l'unanimité la destitution de Park Geun-Hye, la présidente du pays. En effet, la plus haute Instance judiciaire de la Corée de Sud a dit son mot, concernant le scandale de corruption qui a tenu les coréens en haleine durant des mois. Dans ce contexte, Kwon Seong-Dong, député au premier rang de la fronde anti-Park, à commenté le verdict en ces dermes : «la règle de droit qui veut que tous, y compris le président, soient égaux devant la justice». Le président par intérim de Liberté Corée, le parti de Park Geun-Hye, a présenté ses excuses au peuple coréen pour avoir «échoué à protéger la dignité et la fierté de la Corée du Sud». Suite à la destitution, une présidentielle anticipée sera organisée dans une soixantaine de jours. Rappelons que Pak Guen-Hye, 65 ans, est la fille du dictateur militaire Park Chug-Hee. En 2012, elle est devenue la première femme à présider le pays, aujourd'hui, elle est aussi la première à être limogée ainsi. Elle a été accusée de corruption en permettant à sa confidente Choi Soon-Sil d'interférer dans la nomination des responsables de l'Etat, tout en soutirant des millions de dollars à de grands industriels. Des coréens contents de la décision de la Cour constitutionnelle