Le limogeage du ministre de l'Education nationale, Néji Jalloul, n'en finit pas de faire réagir la classe politique notamment sa famille politique. Si le directeur exécutif de Nidaa Tounes Hafedh Caïd Essebsi a déploré la perte d'un nouveau porte-feuil ministériel pour son parti et rendu hommage à l'action de Néji Jalloul, le secrétaire général du Mouvement du projet de la Tunisie (MPT), Mohsen Marzouk, s'est empressé d'annoncer la fin du gouvernement d'union nationale. Dans un post sur sa page facebook, Hafedh Essebsi, a tenu tout d'abord à réitérer que la nomination et le limogeage des membres du gouvernement relevait des compétences du chef du gouvernement, selon les dispositions de la Constitution. Le directeur exécutif de Nidaa Tounes a souligné , à cette occasion, que son parti à perdu un nouveau portefeuille ministériel avec ce limogeage et de ce fait est devenu le parti le moins représenté au gouvernement actuel comparativement à son poids parlementaire et politique. Il a salué les grands efforts déployés par Néji Jalloul lors de son acquittement de son devoir au gouvernement tout au long de plus de deux ans. Hafedh Essebsi a souligné aussi que la place de Néji Jalloul est préservée au sein du parti, réitérant l'attachement à intégrer tous les militants quelque que soit leur position à l'intérieur ou en dehors du pouvoir afin de poursuivre l'action militante en préservation des intérêts supérieurs du pays, en vue de remporter les défis nouveaux et en préparation des prochaines étapes politiques. De son côté, Mohsen Marzouk a affirmé dans un poste sur sa page facebook que ce qu'on appelle gouvernement «d'union nationale » est fini sur les plans politique, moral et au niveau du rendement. Il a souligné que le temps est venu, dans le souci, de la préservation de l'Etat, de ses institutions, du processus de la transition démocratique et économique, de lancer un dialogue national sous un parrainage indépendant des institutions exécutive et législative conduisant à un gouvernement des compétences nationales non partisan.