Le parti Nidaa Tounes a changé radicalement de position à l'égard du projet de loi sur la réconciliation économique et financière en demandant l'introduction de certains points portant sur l'exclusion des affaires d'affaires et des politiciens des catégories de personnes bénéficiaires de loi. La commission de législation générale a repris l'examen de ce projet de loi à partir de ce mercredi 31 mai 2017, a annoncé le député de Nidaa Tounes et président de la commission de législation générale, Taieb Madani, affirmant que le bloc de Nidaa Tounes va demander le report de la session de travail au mercredi prochain pour présenter de nouvelles propositions pour que cette loi concerne exclusivement les fonctionnaires publics. Initiée par le président de la République, Béji Caïd Essebsi, le projet controversé de loi de la réconciliation économique et financière a suscité des débats houleux au sein de la classe politique et des députés à l'ARP. La récente vague d'arrestation d'hommes d'affaires et de contrebandiers dont Chafik Jarraya et Yassine Chenoufi a mis les défenseurs du projet de loi de réconciliation économique dans une position difficile. En effet, le principal grief à son encontre est de protéger les hommes d'affaires et de blanchir la corruption.