Des images d'une petite fille, visiblement employée comme aide ménagère, accompagnant une femme qui semble être sa patronne dans une grande surface commerciale et traînant un chariot, a suscité un vif émoi chez les internautes après la diffusion de photos sur la toile. Le tollé a été tellement grand que les autorités représentées par les services de la protection de l'enfance ont réagi, en entament des investigations pour identifier les personnes mises en cause. Le délégué régional de la protection de l'enfance à Tunis Anis Aounallah a affirmé à Tunisienumérique que la délégation de la protection de l'enfance a agit dès qu'elle a été informée de l'existence d'un cas d'exploitation d'une fillette, précisant qu'une coordination a été établie avec la police judiciaire après autorisation du tribunal de première instance à Tunis 1 pour mener une enquête afin d'identifier les personnes impliquées. Il a précisé que le lieu identifié par les internautes comme étant l'endroit où se situe le supermarché est erroné, précisant que l'endroit réel a été identifié et que les investigations sont en cours pour connaître l'affaire dans son intégralité. Le délégué de l'enfance a souligné que la justice prendra son cours dans cette affaire, signalant que la loi de la traite des personnes sous lequel tombe le volet de l'exploitation des enfants, est entrée en vigueur et devenue très sévère étant donné que l'exploitation des enfants est passible de 16 ans de prison. Il a ajouté que tout ceux qui ont contribué dans ce crime que se soit l'employeur, la famille ou l'intermédiaire portent des responsabilités. Le délégué de l'enfance s'est félicité de l'agissement des internautes qui témoigne de la prise de conscience des Tunisiens à l'égard du phénomène de l'exploitation des enfants.
Déclaration de Anis Aounallah, dlégué de la protection de l'enfance à Tunis Votre navigateur ne prend pas en charge l'élément audio.