La décision du gel et de la confiscation des Biens de Slim Riahi, président du parti de l'Union patriotique libre (UPL) , est un "chantage" politique exercé contre lui, a affirmé, la chargée de communication du Bureau du président de l'ULP, Yosra Milli. Dans un entretien jeudi 29 juin 2017, avec Tunisienumérique , Yosra Milli a indiqué que cette affaire remonte à 2012 relative à la suspicion de blanchiment d'argent intentée par les services de bilans financiers de la Banque Centrale. Elle a ajouté que Slim Riahi avait demandé à ce qu'on statue sur cette affaire pour la clore définitivement, soulignant que la suspicion de blanchiment d'argent ne peut advenir que si les fonds sont transférés de façon illégale ce qui n'est pas le cas. A noter que selon la déclaration du porte parole du pôle judiciaire, de nouveaux éléments sont intervenus dans le dossier de l'affaire, incriminant Slim Riahi. Selon la chargée de communication du Bureau de Slim Riahi, la décision de gel sera suspendue dès qu'un appel sera interjeté ce jeudi par Slim Riahi qui tient à assister à toutes les audiences judiciaires le concernant. Elle a affirmé que Slim Riahi n'a pas encore été interdit de voyage par la justice, n'écartant pas que de nouvelles mesures judiciaires sont prises en son encontre. La responsable de communication de Slim Riahi a accusé la justice d'être infiltrée et qu'un parti politique est derrière cette affaire, illustrant ses accusations en citant l'exemple des questions posées par une journaliste du quotidien étatique "Assabah" lors d'une interview du président de l'UPL qui sont les mêmes que celles posées par le juge à Slim Riahi d'ou l'existence de fuites judiciaires.
Déclaration de la chargée de communication du Bureau du président de l'ULP, Yosra Milli Votre navigateur ne prend pas en charge l'élément audio.