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Tunisie – Drogues : Banalisation, puis dépénalisation... Et maintenant, bonjour les dégâts
Publié dans Tunisie Numérique le 30 - 09 - 2017

Voilà où çà nous a mené, que de tenter le diable, et de jouer avec le feu : Un bon père de famille, suant de jour comme de nuit, pour amasser de quoi faire vivoter sa famille, en ces temps de crise intercepté en plein centre ville, à 200 mètres des locaux du ministère de l'intérieur, disaient-ils, par deux énergumènes qui le braquent, le molestent, l'agressent, le dépouillent de ce qu'il possédait et partent le laissant sans vie. Jamais plus il ne rentrera vers ses enfants, avec le sourire amer après une journée, voire une nuit, de dur labeur. Jamais ses enfants n'auront plus quelqu'un pour subvenir à leurs besoins.
Lui, c'était le pauvre « taxiste » qui a été braqué en plein centre ville, à l'Avenue Jean Jaurès, il y a deux jours. Il a été braqué par deux bêtes humaines, dépouillées de toute humanité, sous l'effet de la drogue, ont-ils prétexté !! Ils se sont acharnés sur le bonhomme, le tuant, pour une minable poignée de billets de banque, de quoi s'acheter leur came quotidienne.
Voilà où çà nous a mené, toute cette campagne menée de main de maitre, depuis, déjà, sept ans, quand des forces obscures ont voulu faire de notre belle Tunisie, non plus un espace de transit de la drogue vers l'Europe, mais, bel et bien, un espace de consommation, et de consommation non prohibée de cette saleté de drogue. Et ce qui s'est passé avec notre pauvre « taxiste » n'est qu'un tout petit échantillon de ce qui est en train de se passer comme drames quotidiens à l'intérieur des familles, et partout ailleurs, à cause de leur saleté de drogue. On ne compte, déjà, plus les cas d'agression envers leurs propres parents, de pauvres camés voulant obtenir, coûte que coûte, le prix de leur dose quotidienne. Bientôt, on ne comptera plus les agressions, meurtres, et on en passe, commis au nom de la sacro-sainte drogue, que d'aucuns n'ont pas hésité à dépénaliser, voire, même, à compatir avec ses usagers.
Cela a commencé, il y a sept ans, avec des chiffres publiés sur commande, par les services du ministère de la santé, dont les médecins se seront rendus coupables de complicité dans ce crime. Des chiffres erronés, pour dire que plus de la moitié de nos enfants ont « touché » à la drogue avant l'âge de treize ans. Comme quoi tout le monde en use, et qu'il n'y avait aucun mal à cela. Ils ont tout fait pour banaliser l'usage de la drogue. Ils lui ont, même, choisi u nom trompeur. Ils l'ont baptisée « Zatla » un terme banal, qui sonne drôle, et ils ont fait exprès de créer un amalgame, en ne différenciant pas entre les différents types de drogues. Ainsi, pour le commun des mortels, il n'y avait plus aucune différence entre un petit joint, et une tonne de Cocaïne, ce n'est que de la banale « Zatla ».
Puis, ils sont passés au palier supérieur. Car après la banalisation, ils se devaient d'obtenir la dépénalisation. Ils ont commencé à organiser des manifestations pour exiger la dépénalisation en prétendant, toujours, parler de simple « Zatla ». Ils ont commencé à présenter des cas de fils de « bonnes familles » qui ont, d'après eux « déconné » et qui y ont goûté, par pur hazard, et qui se retrouvent en tôle, pour cette petite misère de rien du tout.Ils ont commencé à nous montrer tel ou tel jeune qui a raté sa vie en arrêtant ses études ou en ratant ses examens, du fait qu'il était en prison, à cause d'un simple et futile petit joint.
Puis, de fil en aiguille, le thème progressa et devint, même un thème de campagne électorale, utilisé par des politiciens qui s'en foutaient de la jeunesse et de la population du pays, pourvu qu'ils réussissent à arracher un siège quelque part. Après, ce thème de campagne se transforma en promesse, qui a fini par être respectée. Car du côté de chez nous, quand on promet... on promet !
Et maintenant, plus un seul camé n'a de scrupules pour se balader avec sa « Zatla » au grand jour, sans avoir peur de se faire attraper.
Il faut reconnaitre que, quelque part, ils avaient raison de dépénaliser, vu qu'avec ce qui se passe, de nos jours en Tunisie, il faudrait, au moins, être camé, pour pouvoir endurer ce qu'on nous fait subir!!!
Et dans tout çà, jamais, au grand jamais, les médecins qui, au départ ont été coupables d'avoir faussé les chiffres, n'a tiré la sonnette d'alarme, pour crier haut et fort, ce qu'il avait appris sur les bancs de la faculté, des méfaits de la drogue, et de la rapide descente aux enfers des drogués qui sont obligés de passer assez rapidement vers des drogues de plus en plus fortes et « lourdes ». Jamais un médecin n'a osé crier que ce qui se tramait était un crime ourdi contre la société tunisienne. Ils se sont rendus coupables de silence complice, puisqu'apparemment, ils étaient les seuls à connaitre les réels méfaits et dangers de cette horreur.
Mais maintenant, il est trop tard ! Le mal est fait, le cauchemar est là, et bien là. Et il va falloir gérer comme on peut. Maintenant ces mêmes médecins auront, tout simplement, le loisir d'y repenser, et de regretter de n'être pas intervenu à temps, à chaque fois qu'ils auront à autopsier une des victimes des drogués, tuée pour une poignée de dinars, de quoi s'acheter la came autorisée en haut lieu.
Et Dieu sait s'ils vont en avoir, de nouvelles victimes.


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