Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Bjoern Rother, s'est rendue en Tunisie du 4 au 6 octobre pour discuter des développements économiques récents du pays et des plans politiques des autorités dans le cadre du programme de réforme économique tunisien soutenu par le fonds. Constats : * Nécessité de créer des emplois * Nécessité de contenir des dettes * Une meilleure gestion de la masse salariale du secteur public, qui est parmi les plus élevés au monde et absorbe la moitié des dépenses totales * L'équipe a noté l'engagement des autorités à traduire leurs ambitions de réforme en actions dans le projet de lois de finance et d'investissement de 2018. Engagement de la Tunisie : * Les responsables tunisiens ont affirmé que la prochaine loi de fiance réduira le déficit grâce à une réforme fiscale globale et en rationalisant les dépenses inefficaces. * Les lois de finances et d'investissement de 2018 consacreront davantage de ressources à l'appui des PME. * L'Etat se reposera sur les investissements par le biais de partenariats public-privé (PPP) pour améliorer la qualité de l'infrastructure et aider à libérer des ressources pour d'autres dépenses prioritaires en matière de santé et d'éducation. * L'Etat va veiller sur la durabilité du système de sécurité sociale, améliorer la gouvernance et la surveillance des entreprises publiques déficitaires et moderniser la fonction publique pour réduire les risques budgétaires et rendre l'économie globale plus compétitive. Prochaine étape : Les discussions sur les politiques des autorités se poursuivront à Washington lors des réunions annuelles du 13 au 15 octobre. Le déblocage de la prochaine tranche du crédit en dépendra.