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Victime d'une tentative de braquage, Lotfi Zitoun, prend conscience des problèmes des tunisiens
Publié dans Tunisie Numérique le 11 - 12 - 2017

Mieux vaut tard que jamais, serait-on tenter de dire pour apprécier le post sur la page Facebook de Lotfi Zitoun , un cadre du Mouvement Ennahdha qui s'est lamenté sur les mauvaises conditions de vie des tunisiens et des problèmes d'insécurité après avoir été victime lui-même, dimanche soir, d'une tentative de braquage dans une rue de Tunis.
Ancien conseiller du chef du gouvernement, Hamadi Jebali , en 2012 lors de l'accession du parti islamiste au pouvoir, Lotif Zitoun a déploré l'état d'abandon et de négligence de l'éclairage public dans les rues, soulignant les dangers que peuvent encourir les citoyens et surtout les femmes en cette période hivernale où l'obscurité est à son comble.
Lotfi Zitoun, dont le parti a dirigé la Troïka d'une main de fer entre 2012 et 2014 est accusé d'avoir mis le pays dans une situation inextricable accentuant les problèmes économiques en recrutant à tour de bras dans l'administration publique. Il a accordé des dédommagements financiers se chiffrant en milliards de dinars à ses militants victimes de répression sous l'ancien régime. Cet homme a fustigé le phénomène de la pauvreté dans le pays.
Conseiller politique de Cheikh Rached Ghannouchi, Lotfi Zitoun a plaidé sur sa page Facebook pour qu'on se penche sur le chômage, la pauvreté et la marginalisation dont sont victimes des franges de la population et qui, selon lui, expliquent cette flambée d'insécurité et de violences dans le pays.
Il semble que Lotfi Zitoun a la mémoire courte ou qu'il soit complètement amnésique, lui qui avait critiqué l'absence de la à la liberté d'expression, a agit, une fois au pouvoir, comme un véritable tyran à l'égard des médias publics et privés qu'il a insulté jour et nuit les qualifiant de tous les noms pour n'avoir pas vanté la politique du parti Ennahdha ou pour avoir osé émettre des critiques.
D'ailleurs, pourquoi n'avait-il pas incité à l'époque le gouvernement dominé par Ennahdha d'agir pour améliorer le quotidien des tunisiens? Ce gouvernement a choisi de recourir aux dépenses faramineuses et aux emprunts auprès des pays étrangers à des taux désavantageux qui ont fait crouler l'Etat sous le poids de la dette de laquelle il ne sait pas comment s'en sortir aujourd'hui.
En outre, ces milliards dépensés sous la Troïka n'ont pas été utilisés à bon escient. Aucun projet d'envergure, aucune réalisation notable n'ont été concrétisés sous le règne d'Ennhdha.
Alors, Monsieur Zitoun, un peu de modestie serait bénéfique pour l'image de votre parti. Les tunisiens n'oublieront pas de sitôt l'impasse et l'imbroglio dans lequel Ennahdha les a mis.
Pour corser le tout, Lotif Zitoun, s'est apitoyé sur le sort des sécuritaires, déplorant le poids de leurs tâches pénibles et bravant tous les risques alors qu'ils agissent dans des conditions difficiles, sans équipements adéquats.
Il a demandé aux députés de se pencher directement, après l'adoption de la loi de finances 2018, sur le projet de loi de protection des sécuritaires et militaires en reconnaissance des efforts qu'ils déploient.
Pourtant Ennadha est le principal parti qui s'oppose à l'adoption du projet de protection des sécuritaires déposé au temps de l'Assemblée constituante (ANC) dominée par le parti islamiste.
En réalité Ennahdha considère depuis toujours les sécuritaires comme issus d'un corps suspect qui lui est hostile étant donné que certains d'entre eux avaient exercé des tortures ou commis des excès contre certains militants nahdhaoui sous le régime de Ben Ali.
Un retournement de situation qui laisse perplexe plus d'un. Comment se fait-il qu'on puisse, du jour au lendemain, changer complètement de cap parce qu'on a été victime d'une agression?
Ne savent-ils pas que, chaque jour qui passe, des centaines de tunisiens sont victimes de braquage de jour comme de nuit alors que d'autres peinent à joindre les deux bouts face à la flambée des prix des denrées alimentaires?
D'autres sont confrontés à des difficultés énormes pour se rendre sur leurs lieux de travail à cause de la vétusté des moyens de transports publics et privés et du désordre ambiant.
Faut-il que chaque responsable dans le pays subisse un jour une injustice ou des tracas pour qu'il prenne conscience des problèmes des citoyens?
Ne peut-on pas anticiper et se mettre à la place des citoyens pour un moment en étant à leur côté et à l'écoute de leurs problèmes et doléances. Drôle de gouvernance pour les politicards de notre époque!


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