Le député du bloc de Machrou3 Tounes, Sahbi Ben Fredj, l'a annoncé, il y a trois jours: les parties politiques sont en train de pratiquer d'énormes pressions sur l'appareil judiciaire afin de clore le dossier de l'affaire de haute trahison et d'atteinte à la sûreté de l'Etat, dans laquelle est accusé l'homme d'affaires, Chafik Jarraya, en compagnie de hauts cadres sécuritaires. Ben Fredj a expliqué que ces pressions sont liés à l'aboutissement de l'enquête et donc à l'approche de l'inculpations d'autres dignitaires. Les faits viennent pour confirmer les craintes du député Ben Fredj, puisque la neuvième chambre de la cour d'appel de Tunis a programmé d'examiner lors de sa séance de demain, mercredi 13 décembre, la demande présentée par la défense de l'accusé Sabeur Laâjili, pour le retrait de l'affaire des mains de la justice militaire et le transfert du dossier au pôle judiciaire contre le terrorisme. Une première étape vers la clôture du dossier comme l'avait expliqué Sahbi Ben Fredj depuis sa position d'accusateur.