Le procès de l'icône palestinienne de l'engagement contre l'occupation israélienne s'est ouvert mardi, devant un tribunal militaire, par un premier coup de théâtre, avec la décision du juge d'ordonner le huis clos. Après s'être entretenu avec l'avocate d'Ahed Tamimi et devant la foule de proches, de journalistes et de diplomates qui se pressaient au tribunal d'Ofer, en Cisjordanie occupée, le juge a ordonné que tout le monde quitte les lieux, à l'exception de la famille. Un débat public n'est pas dans l'intérêt d'une mineure comme Ahed Tamimi, arrivée en blouson de prisonnière, menottes aux poignets et aux chevilles, a dit le juge. La justice militaire poursuit Ahed Tamimi sous douze chefs d'inculpation, non seulement pour ses agissements du 15 décembre, mais aussi pour des faits antérieurs présumés, comme des jets de pierres contre les soldats, des menaces, ou sa participation à des "émeutes", Nabi Saleh étant le théâtre fréquent de manifestations contre l'occupation. source: romandie.com avec afp