L'UGTT a rejeté l'augmentation de 30% de la tarification des interventions chirurgicales décidée à partir du 1er mai 2018 dans les cliniques privées, estimant qu'elle viole l'accord cadre régissant les relations entre la CNAM et les prestataires des soins dans le privé. Dans un communiqué publié mardi, le département de la protection sociale de l'UGTT, a demandé aux assurés de ne pas s'acquitter de cette augmentation tarifaire et d'informer la CNAM de tout dépassement à ce sujet. L'UGTT explique la violation de l'accord cadre entre la CNAM et les prestataires de services privés signé en 2006, par l'engagement pris par les les premiersde ne pas faire assumer quelconque frais supplémentaires aux assurés. Tout en reconnaissant le droit des prestataires de services d'augmenter leurs tarifs, l'UGTT affirme que cela doit se faire dans les règles du respect des procédures en demandant l'annulation de l'accord cadre tout en respectant un délai de 6 mois à compter de la date de la demande d'annulation. L'UGTT a affirmé faire porter la responsabilité au ministère des Affaires sociales et à la direction de la CNAM, pour tout ce qui pourrait advenir aux assurés sociaux en raison de la lenteur pour régler le conflit et le respect des engagements à l'égard de la chambre syndicale des cliniques privées. Pour rappel, la chambre syndicale nationale des cliniques privées a annoncé l'augmentation de 30% des tarifs des interventions chirurgicales dans les cliniques privées à partir du 1er mai . Les tarifs adoptés par le secteur public pour la chirurgie cardiovasculaire, seront maintenus.