Dans un long poste publié ce dimanche sur sa page Facebook, le député à l'ARP Sahbi Ben Fredj, analyse le processus ayant conduit au vote sur la confirmation du nouveau ministre de l'Intérieur, Hichem Fourati, concluant au gâchis après tout ce boucan pour arriver finalement à ça. Il a regretté qu'il n'y ait pas eu quelqu'un d'assez sage pour émerger du lot et éviter tout ce gâchis! Pour ce député du parti de Machrou Tounes, les péripéties du vote mettent à point nu les pratiques abominables et mafieuses de certains politicien et leur lutte acharné pour arriver au pouvoir faisant fi de l'intérêt du pays. Selon lui tout cette machination a été orchestrée dans un seul but de faire quitter le chef du gouvernement Youssef Chahed le palais de la Kasbah. Le député a pointé du doigt le marquage pratiqué durant les trois derniers jours précédant le vote avec les intimidations alors qu'au fur et à mesure qu'approche le vote le camp de Youssef Chahed apparaissait vainqueur avec une présence de 150 députés. Sur les 150 députés qui ont voté en faveur du ministre de l'Intérieur et donc en faveur Youssef Chahed figurent 66 députés du Mouvement Ennhadha alors que 84 députés n'ont aucune affiliation avec Ennahdha, a-t-il écrit. Voyant que le ministre allait être confirmé , les députés de Nidaa Tounes hositiles à Youssef Chahed ont décidé à la dernière minute de voter en faveur de Hichem Fourati pour ne pas figure au final dans le camps des perdants, a indiqué le député. Il a rappelé que les principaux partenaires politique s'étaient mis d'accord pour combler le poste du ministre de l'Intérieur vacant après le limogeage de Lotfi Brahem. Mais des politiciens se sont livrés à toutes les combines utilisant Carthage II et autres pour en faire un conflit politique dans le pays. Ben Fredj a remis dos à dos ceux qui veulent s'enfermer dans l'angle de l'hostilité à "Ennahdha" et ceux qui résument les choses en une lutte acharnée entre islamistes et progressistes, alimentée par effroyable campagne médiatique remplie de mensonges, de coups bas et autres pratiques déloyales. Tirant le conclusions, de ce processus , Ben Fredj a indiqué que Ennahdha est sorti vainqueur en enrageant des dividendes politiques certains de cette crise, affirmant que le prix en sera plus élevé pour le consensus car le parti islamiste va exiger un plus grand nombre de porte-feuilles ministériels et de responsabilité au gouvernement. Sorti triomphant des dernières élections, Ennahdha s'apprête à remporter les élections en 2019 et à gouverner encore pour longtemps le pays, a-t-il déploré, indexant ceux qui ont crée et attisé cette crise d'en être responsable.