“Il semblerait qu'un certain nombre de responsables politiques et de la sécurité proches du parti Ennahdha exercent des pressions croissantes pour ouvrir la chambre noire, altérer son contenu et détruire les documents”, ont déclaré les membres du collectif des avocats de Chokri Belaid et Mohamed Brahimi. Dans un communiqué publié vendredi, ils ont fait assumer au ministre de l'Intérieur l'entière responsabilité du contenu de la “chambre noire” si elle est ouverte sans autorisation judiciaire, notant que le contenu de la chambre noire et de ses documents avait fait l'objet d'un processus d'inventaire en 2015. Ils ont dénoncé les pressions exercées par Ennahdha sur certains responsables de la sécurité, anciens et actuels, pour les dissuader de témoigner lorsqu'on leur demandait de le faire, arguant du retard injustifié dans les procédures judiciaires engagées au nom du pouvoir judiciaire et de la lutte contre le terrorisme.