Mouna Guebla, n'est pas de Mahdia, n'est pas de Sidi Alouane mais de Zorda, un patelin isolé dans la campagne, où il n'y a vraiment rien. Elle n'avait d'autre issue que de travailler la terre ! Elle, qui détient une licence en anglais, elle n'est pas maitrisarde, donc ne peut enseigner. Elle avait 30 ans, sans travail, sans époux avec des parents analphabètes, dans un lieu où il n'y a aucune activité culturelle. Elle était une proie facile au premier venu à la recherche d'une kamikaze, qui après un lavage de cerveau, a pu lui promettre le paradis sachant que le suicide est le plus grand des pêchés et que tuer des innocents c'est comme tuer l'humanité entière. Mouna est devenue une marionnette qu'il pouvait manipuler comme il veut. La vidéo ci-dessus, montre la fragilité du milieu social où elle a évolué, on ne s'étonne donc pas du sort que cette jeune fille a trouvé. L'Etat, la société civile et la société doivent savoir que comme Mouna il y a des milliers. Il est temps de s'en occuper pour éviter qu'ils soient des poires mûres et faciles pour les terroristes.