Les jours se suivent et se ressemblent comme enveloppés par cette masse suratmosphérique de « l'overdose » religieuse où la fonction « imamesque » connaît ses plus belles années de conquêtes dans une société comme frappée du virus médiéval et de l'analphabétisme primaire. Toutes les antennes radio et tous les plateaux TV sont comme envahies du matin au soir par cette nouvelle race « d'Imams » comme investis par des pouvoirs « suprêmes », pour expliquer en long et en large la parole de Dieu mais souvent avec des lectures qui frisent le surréel de la mécanique « khourafienne » ! Jamais cette nouvelle Religion n'a mérité et exercé autant d'attrait sur des esprits ensorcelés ou presque par l'imaginaire de ces nouveaux « prêtres ». Imams prêts à raconter en troubadours professionnels les histoires magiques des époques lointaines, alors que l'humanité qui compte, planifie la découverte de nouvelles galaxies où les « hommes extraterrestres » ont plus de rationalité et sont certainement plus proches de Dieu par la science et la vertu que les terrestres que nous sommes. Aujourd'hui, sur ces écrans du lavage de cerveaux industriels de l'Orient décadent, agressif et terroriste, nous n'apprenons que l'art de tuer pour soi disant mériter l'amour de Dieu et ses paradis. Quelqu'un peut-il nous dire en quoi le détraqué de Sousse est-il musulman !? L'Islam religion de paix de la compassion et de l'amour du prochain, peut-il par cette laverie universelle des cerveaux et la déchéance terroriste, survivre et vivre dans le cœur des humains du reste du monde qui associent de plus en plus la religion islamique, à une idéologie de combat militariste et de crimes terrifiants ! La complaisance des institutions étatiques en charge de la culture religieuse est plus qu'à l'ordre du jour. Un sérieux et actif dégraissage de la propagande takfiriste et même des lectures décadentes et médiévales s'impose et mieux vaut tard que jamais, car le phénomène a pris un ascendant catastrophique dans la société. Les propagandistes continuent à agiter le thème et le concept de « désertification » à l'encontre de la modernisation qui a fait de la « Zitouna » une Université des études supérieures islamiques digne des plus hauts temples du rationalisme religieux à l'aube de l'Indépendance. Alors que la réalité criante est toute autre. La vraie « désertification » religieuse est celle qui a fait de l'Islamisme une drogue politique et une usine d'armements. Plus que jamais la lutte contre le terrorisme doit s'accompagner d'un retour au rationalisme religieux tel que recommandé par Dieu lui-même dans le Saint-Coran. L'Islam ne peut et ne doit en aucune manière être un outil de mobilisation et d'encadrement des milices terroristes, mais un havre de paix et un espace privilégié de la liberté et du bonheur collectif. Continuer à fermer les yeux dans une complaisance généralisée de l'Etat et des élites intellectuelles et médiatiques sur ces faux « Imams-prêtres » et prédicateurs de l'âge de la pierre c'est tout simplement un suicide culturel et civilisationnel. Et pourtant, ils s'intègrent dans des associations par milliers, tolérées par l'Etat au nom de la sacro-sainte liberté d'association garantie par la constitution. Quant au financement « occulte » (sic) et pas si occulte que ça, il faut en chercher les sources (Al manabaâ en arabe) comme une épingle dans une botte de foin ! C'est du « ni vu ni connu » à tous les niveaux de la complicité générale et généralisée ! « L'argent est le nerf de la guerre », et ceci est plus que réel pour le terrorisme qui est très prospère et bien financé par l'internationale terroriste à l'échelle planétaire. Où, alors comment « Daëch » peut-il s'armer aussi lourdement, alors que les munitions et l'armement en général coûtent les yeux de la tête ! De fait « l'industrie » religieuse est aujourd'hui la plus riche de tous les commerces de l'espace politique arabo-musulman et tout cela parce qu'on a permis au nom de la « solidarité » de ramasser de l'argent en milliers de milliards pour financer l'œuvre criminelle des groupuscules terroristes. Le terrorisme avant de se servir d'une arme, commence par germer une idée pernicieuse, qui autorise au nom d'une force transcendante, le crime et l'atteinte à la vie humaine. La sacralité de la vie devient l'accessoire, pour ceux qui croient que les chemins du crime mènent au paradis ! Le martyr et leader politique et social, feu Chokri Belaïd n'est pas mort seulement d'une balle actionnée par un « robot » terroriste, mais par l'idée qui a crée le « robot ». Alors assez de complaisance, Messieurs les politiciens, les propriétaires de Radios et chaînes de Télévision ! Assez d'hypocrisie au nom de la Religion défigurée par les faux Imams- prêtres et prédicateurs en puissance. L'Islam ne reconnaît pas les intermédiaires entre Dieu le créateur, et l'homme sa créature ! Et dire que le Cheikh Rached Ghannouchi président d'Ennahdha n'arrête pas de le rappeler à qui veut l'entendre ! Mais dans ce pays les « Tartuffes » de la Religion sont plus « royalistes » que le Cheikh Rached lui-même ! K.G