L'ex-ministre démissionnaire, Mahdi Ben Gharbiya, a publié, ce jeudi après midi, un post, où il s'est félicité, « malgré tout », du bon déroulement de la grève générale qui s'est déroulée ce jeudi, joutant que durant cette journée, toutes les composantes de la société tunisienne se sont acquittées de leur rôle de la meilleure des façons. Il a expliqué que l'UGTT avait tous les droits, et le devoir, de défendre ses adhérents, alors que de son côté, le gouvernement a proposé ce qu'il a pu dans les limites de ses moyens. Les forces de l'ordre ont eu, ce jeudi, l'occasion de démontrer que nous avons, désormais une sûreté républicaine qui a su protéger les hommes et les biens. Les journalistes ont, eux aussi, su couvrir l'évènement comme ils ont voulu, en toute liberté… Ben Gharbiya a expliqué que le gouvernement ne pouvait pas donner plus que ce qu'il a proposé, sans se sur endetter, et sans hypothéquer le pays. Il a ajouté que le gouvernement considère que l'avenir du pays et des générations futures est un gage entre ses mains. Et c'est pour cette raison qu'il n'a pas choisi la solution de facilité d'accorder toutes les revendications de l'UGTT, laissant à ses successeurs le casse-tête de les respecter. Il aurait, ainsi, gagné sur tous les plans, notamment, sur celui du capital sympathie des citoyens ? Pour conclure, Ben Gharbiya a dit, que maintenant que ces acquis ont été consolidés et que la deuxième République est sur les rails, toutes les parties politiques se doivent de présenter leurs programmes, et le tunisien saura choisir la partie en laquelle il croit et en qui il a totale confiance. Il a ajouté que la Tunisie a, plus que jamais, besoin de la conjugaison des efforts de tous ces enfants.