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Tunisie – Comment Ennahdha et ses alliés projettent-ils de neutraliser Kaïs Saïed ?
Publié dans Tunisie Numérique le 03 - 02 - 2020

Après avoir aidé à son élection et après que Kaïs Saïed ait fait part de son intention de faire son bout de chemin tout seul, en écartant tous les partis politiques et en mettant en application sa fameuse théorie de la pyramide de décision, Ennahdha a tout fait pour éviter de se trouver à sa merci. Mais, suite à son mauvais choix concernant la personne du chef du gouvernement qu'elle a proposé et qui lui a fait manger la poussière, Ennahdha a dû se résoudre à s'en remettre à la volonté du locataire de Carthage, qui s'est fait un malin plaisir de choisir le candidat qui s'est montré le plus empressé de tourner le dos à ceux qui l'ont proposé, pour composer avec lui. C'est, ainsi, que son choix a été fixé sur la personne d'Elyes Fakhfekh.
Les deux hommes se sont mis dans la tête d'ignorer la volonté de toute la classe politique et de n'en faire qu'à leur guise, pour faire passer en force, le gouvernement de leur choix, convaincus qu'ils sont de la facilité de la besogne, à cause de la peur des députés de se faire confisquer leur gagne-pain, en cas de refus de la confiance au gouvernement et donc, de la dissolution de l'ARP.
Mais dans toute cette histoire, il y a deux choses que Saïed et Fakhfekh semblent avoir ignoré, qui sont la malice sans limite et sans égal des islamistes de Ghannouchi et le fait que ce sont eux qui ont concocté la constitution, à leur mesure. Tout spécialiste en droit constitutionnel qu'il est, Saïed ne saurait repérer ni éviter, tous les pièges dont ils ont truffé ce texte.
Le projet d'Ennahdha est tout simple. Pour éviter la dissolution du parlement, ils vont accorder la confiance au gouvernement de Fakhfekh, mais avec une très faible majorité. A partir de là, Kaïs Saïed n'aura plus aucun pouvoir sur eux, à part bien sûr, celui de disposer de Fakhfekh comme bon lui semblera.
C'est alors que le piège en filigrane au sein de la constitution, va se refermer sur eux. La constitution, et plus précisément son article 97, stipule qu'une fois le gouvernement adopté, il devient possible de lui opposer une motion de censure, qui ne nécessitera pas beaucoup de voix pour passer au parlement, et qui, surtout, n'a pas besoin de l'aval de la présidence. Cette motion de censure doit, selon les dispositions de la constitution, comporter le nom du candidat proposé par les partis qui sont derrière.
Ainsi, Kaïs Saïed sera mis hors d'état de nuire et Ennahdha et ses « alliés », dont principalement, 9alb Tounes, pourront mettre à la Kasbah, leur homme, et gouverner à leur aise.
Comme quoi, avec Ennahdha, il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
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