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Tunisie – Qui est responsable de ce qui s'est passé à l'aéroport de Tunis Carthage ?
Publié dans Tunisie Numérique le 21 - 03 - 2020

Ce qui s'est passé, hier, à l'aéroport de Tunis Carthage et par la suite dehors sur les routes, en pleine nuit, ne pourrait qu'être qualifié de scandaleux.
Des centaines de tunisiens débarqués par les derniers vols de rapatriement, des quatre coins du monde, qui se retrouvent bloqués à l'aéroport, sans que personne ne puisse leur dire ce qui allait advenir d'eux. On leur a signifié qu'ils allaient être confinés en quarantaine, quelque part, sans autres précisions. Après avoir poireauté durant de longues heures dans l'aéroport, suite à des vols harassants et de longues attentes dans les pays de provenance, ces voyageurs ont été priés de monter dans des bus qui les ont baladés des heures durant, d'un endroit à un autre, à la recherche d'une structure pour les confiner, sans résultats, puisque certains endroits ont refusé de les recevoir, alors que d'autres n'y étaient pas préparées et n'avaient même pas été prévenues.
Résultat des courses, ces citoyens ont été « lâchés » dans la rue, en pleine nuit, malgré le couvre-feu. Ils ont dû affronter les forces de l'ordre qui se devaient de faire respecter les dispositions du couvre-feu et du confinement sanitaire. Devant l'impossibilité de les héberger et de les confiner quelque part, ces citoyens cherchaient, au moins, à rentrer chez eux !
Le comportement de ces tunisiens était, à première vue choquant, car « ON » a voulu qu'il soit perçu comme ainsi. Ils ont été dépeints comme des énergumènes rentrés d'on ne sait où et qui narguaient les lois tunisiennes et semaient la pagaille dans le pays qui en avait déjà de problèmes de gestion de la crise de l'épidémie.
Or, la faute n'est pas forcément du côté de ces citoyens qui ne demandaient qu'à rentrer quelque part et qui ne concevaient pas de rester, indéfiniment bloqués à l'aéroport.
La faute revient, sans nul doute, à l'Etat qui avait donné son accord pour leur rapatriement, mais qui n'a pas prévu la suite de l'histoire, à savoir ce qu'il allait faire d'eux ni comment il allait les gérer et où il pouvait les caser. La faute revient donc au gouvernement et plus précisément, aux départements en charge de leur rapatriement, comme les ministères des Transports, des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Santé.
Il ne s'agit pas, pour ces « éminences » des gestions de crise, de se dérober à leurs responsabilités, de décharger leur faute sur le dos du citoyen et le présenter comme un sauvage impossible à contrôler et à satisfaire !
Quand on prend des mesures, il faut savoir les appliquer, dans les moindres détails et prévoir tous les scénarios possibles. Il ne faudrait pas que les départements de l'Etat se mettent en conflit, à cause de différends idéologiques ou politiques entre certaines personnes. A plus forte raison quand ces personnes relèvent d'un même parti politique, mais de deux clans opposés par rapport à l'allégeance au « Grand chef » !
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