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Rien ne va plus ! La Tunisie est au plus mal et la cocotte est prête à exploser !
Publié dans Tunisie Numérique le 17 - 12 - 2020

Depuis plusieurs mois déjà, la situation générale en Tunisie a dépéri à vue d'œil. On dirait que tout le monde, y compris les trois présidences et leurs dépendants, se sont passé le mot de « devoir casser ce qui reste du pays, à n'importe quel prix » !
Ainsi, le tunisien s'est rendu compte que le Parlement et les soit disant représentants du peuple ne sont là que pour se faire du fric à ses dépends et pour se chamailler comme dans un Hammam, sans prêter la moindre attention à l'intérêt du pays et encore moins à celui du contribuable. Il a, totalement, désespéré des pseudo-hommes politiques en lesquels il avait, pourtant, mis sa confiance. Il a, définitivement classé ces énergumènes comme des bons à rien, desquels il ne faut plus rien attendre. Comment pourrait-on attendre quelque chose d'une assemblée de personnes qui n'hésitent pas à afficher leur soutien au terrorisme sous toutes ses formes.
Le tunisien s'est alors, tourné vers le gouvernement, puisque c'est là que devraient, en théorie, être traités ses soucis et ses besoins. Mais la déception était, encore une fois, au rendez-vous. Non seulement, le nouveau gouvernement, pourtant dit « de compétences » n'a rien fait pour améliorer le quotidien des tunisiens, mais, il a, au contraire, fait empirer la situation au point qu'elle a atteint un état de pourrissement général. La production du pays est à l'arrêt... Des énergumènes se donnent, désormais et en toute impunité, le droit de bloquer des villes entières et de tenir en otage toute la population...
Des protestations sociales secouent toutes les régions, avec des individus qui placent la barre de leurs revendications, trop haut pour le gouvernement et qui menacent de plus d'escalade. En face, un gouvernement qui, non content de ne rien faire pour débloquer cette situation, trouve le moyen d'encourager les protestataires de tous bords à en faire toujours plus et à lui causer le maximum de tort.
La dépression aidant, les tunisiens se sont, alors tournés vers leur dernier espoir de recours, le président de la République. Tout le monde ou presque, a cru en lui. Même les plus réputées des organisations nationales ont mis en lui leurs ultimes espoirs. Là aussi, la déception fut tuante. Niché dans sa tour d'ivoire, le président semble vivre dans un espace parallèle. Très loin de la réalité et des besoins des citoyens, ou du moins les vraies solutions à leurs problèmes. A chaque fois qu'il est sollicité, le président se paie une représentation de son art de l'élocution en arabe littéraire, pour parler de fantômes et d'esprits malveillants qui hanteraient le pays, qu'il semble être le seul à apercevoir et desquels il insiste à ne pas révéler l'identité.
Arrivé à ce stade, le tunisien a atteint le point culminant de son désarroi et de son mécontentement. Le désespoir et la dépression aidant, il devient tel un engin explosif qu'un rien déclencherait. Si on y ajoute l'abîme de misère dans lequel il évolue et les souvenirs pénibles de ce qu'il a enduré, qu'il remémore en cette date anniversaire, il ne serait pas étonnant qu'il passe à l'acte et franchisse le pas !
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