Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi 5 février, la présidente du PDL, Abir Moussi a déclaré que son parti a proposé une loi en vue de sanctionner les violences faites aux femmes. Concernant la violence politique à l'égard des femmes, la députée a estimé que le concept de violence politique n'était pas bien défini dans l'ancien texte et que les châtiments sont relativement dérisoires. Elle a proposé que la violence politique et morale soient sanctionnées par une amende de 5000 dinars au lieu de 1000 avec 6 mois de prison en cas de récidive, ajoutant que l'incitation de l'opinion publique à renoncer aux acquis de la femme sera également condamnable. Les personnes morales doivent également être sanctionnée en cas de discrimination à l'égard des femmes par la suspension de leurs activités et même leur dissolution en cas de récidive, ainsi que les médias qui justifient ce comportement La politicienne a également dénoncé l'exploitation de l'image de la femme dans le domaine politique, ajoutant que le projet du PDL vise à combattre les idéologies islamiques et extrémistes qui cherchent à banaliser la discrimination contre les femmes. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
