Ce samedi aura, sans nul doute, été une des pires journées pour les islamistes d'Ennahdha. Une journée à oublier eu plus vite. Une journée qui leur montre à quel point ils sont loin de ce qu'ils croient, et que leurs désirs ne sont plus des ordres, mais plutôt, leurs ordres sont devenus de simples désirs, des caprices qu'on n'a pas forcément, envie d'exaucer. Rien que sur ce samedi, Ennahdha qui croyait avoir commencé à marquer des points contre la présidente de l'ARP, et à acculer le président de la République à l'isolement dans son palais, ne voilà-t-il pas qu'ils sont surpris par l'ampleur de la manifestation organisée, dans l'un de ses principaux fiefs qui est Sfax, par leur pire ennemi, le PDL et sa présidente Abir Moussi. Et comme un malheur ne vient jamais seul, les partisans de Kaïs Saïed ont commencé à s'agiter et ont, semble-t-il, décidé de commence à se manifester et à imposer leur avis et leur volonté. Ils sont, donc, descendus à l'avenue Bourguiba, et ont investi l'esplanade du théâtre de Tunis, pour crier leur soutien à leur président et leur haine des partis et des députés. Ils sont allés jusqu'à exiger de leur président de dissoudre ce qu'ils ont qualifié d'assemblée de la honte. Au total, Ennahdha avait l'impression, ce samedi d'être, en quelque sorte, en voie de perdre la rue. Et comme cerise sur la gâteau, un certain juge d'instruction a achevé le tableau en interdisant les voyage à la protégée de leurs alliés d'Al Karama, la femme qui était embêtée par la mesure S17, et qui, suite à l'intervention de ses protecteurs, s'est trouvée frappée, carrément, par un jugement lui interdisant de quitter le territoire. Il faut croire sur les dirigeants d'Ennahdha ont hâte d'être le lundi, pour oublier ce week end d'amertume. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!