Il était évident, depuis le début, quand la campagne de vaccination peinait à démarrer, puis quand elle a adopté un rythme trop bas pour pouvoir couvrir la population à temps, qu'il y avait un problème quelque part, et que le ministère de la santé faisait exprès de ralentir la cadence pour une raison quelconque. Puis, on a commencé à comprendre, au fur et à mesure des menus problèmes rencontrés dans les différents centres de vaccination, que le problème devait avoir un lien avec les quantités de doses de vaccin disponibles. Finalement, le ministre de la santé n'a pas eu d'autre choix que d'avouer son échec, en annonçant, ce vendredi, que la quantité de vaccins disponibles était insuffisante, et qu'il allait falloir en ramener davantage, annonçant que ses services sont en négociations avec les industriels pour s'en procurer. Ce qui explique pourquoi, les services du ministère de la santé se sont, dès le début, fait un point d'honneur de ralentir autant que possible cette campagne de vaccination, notamment en ne communiquant presque pas sur l'utilité et l'innocuité du vaccin. Enfin un aveu qui permet d'y voir un peu plus clair, bien qu'il ne s'agisse d'un demi-aveu, le ministre n'ayant, probablement, pas eu le courage d'avouer qu'il ne dispose pas des fonds nécessaires pour l'achat des vaccins qui manquent, ce qui expliquerait la difficulté apparente des transactions avec les fournisseurs ! Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!