Il est grand temps que le Président Kais Saïd dise ce qu'il projette de faire. « La feuille de route » tout comme « l'état d'exception », il ne les envisage pas comme beaucoup l'entendent ici et ailleurs. Sur ce point, il a d'ailleurs été très clair : ce sont là des formules toutes faites et importées. Seulement, il se trouve que des voix , ici et ailleurs encore une fois, trouvent dans ce qu'elles considèrent comme une forme d'ambiguïté, matière à faires des supputations et des insinuations pour le moins insidieuses. Il est à ce propos fort regrettable qu' une certaine élite connue pourtant connue pour sa lucidité et sa rigueur se fondent sur des rumeurs pour réagir. La rumeur : expropriations. Démenti officiel de la Présidence de la République. A cette élite, tunisienne, ici et ailleurs dont on ne doute nullement de sa sincérité et de son patriotisme, il est demandé de ne pas se tromper de cible ni de contexte. Le Président Kais Saïd doit parler. Parler pour dire qu'il n'est ni Abdel Nacer , ni De Gaulle. Il porte le nouvel espoir du peuple tunisien mais qu'il le dise. Jawhar Chatty Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!