Le non-retour en arrière est important, mais c'est également important d'avancer, a déclaré l'avocat Imed Ben Halima dans une vidéo publiée sur sa page officielle. Critiquant ceux qui soutiennent aveuglément Kais Saied, Ben Halima a estimé que les décisions prises le 25 juillet exigent que le président de la République dispose d'un plan préalable. Il est inadmissible que jusqu'à ce jour, le poste de chef du gouvernement demeure inoccupé, a-t-il ajouté, faisant part de ses craintes quant à la durée de ces mesures « provisoires ». L'avocat a estimé qu'une lecture objective de ce qui s'est passé depuis le 25 juillet prouve que pour le président de la République, l'ennemi principal n'est pas l'islam politique. Aucun nahdhaoui n'est actuellement assigné à résidence, a-t-il dénoncé. Il a appelé à respecter les droits et les libertés fondamentales, notamment la liberté de circulation, estimant qu'il est inadmissible que les interdictions de voyage continuent à être appliquées de façon anarchique et aléatoire. Il faut respecter les règles procédurales, a ajouté Ben Halima. « On ne sait pas ou on va, et la présidence de la République ne dispose pas d'un plan de communication », a affirmé l'avocat, appelant le chef de l'Etat à dévoiler au plus vite sa feuille de route. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
